J’ai besoin d’un peu de légèreté …
Avez-vous remarqué cette année, la nouvelle mode qui s’empare des magasins de chaussures et des gambettes de ces dames ? La botte est de retour, elle se veut grande, le Chat Botté n’aurait certainement pas renié certains modèles …
Bien porté, c’est adorable. Avec un jean ou une jolie jupe, des cavalières sont magnifiques. Il se peut dégager une telle classe d’une femme portant des bottes de sept lieux, son allure est grandie et c’est le retour à la féminité, assuré.
Le problème dans la mode, c’est qu’il faut savoir faire la part des choses, si une pièce ne nous convient pas, il faut savoir dire « non » et passer à autre chose, rester digne en toute circonstance et ne pas pleurer toutes les larmes de son corps dans le magasin parce que l’on ne portera pas ce que portait Sharon Stone, à Paris, la semaine dernière.
Mon « doux mollet » ne me permet pas de porter des bottes, c’est aussi clair que Noël tombe le 25 décembre de chaque année. J’assume et je porte alors des bottines noires dont la forme varie mais je reste sobre et à ma place au milieu de toutes jambes bottées qui battent le pavé avec plus ou moins de réussite. Car c’est bien là, le souci, voir des mollets boudinés, ce n’est déjà pas top mais voir tous les mollets porter la même chose vous fait poser de sérieuses questions sur la condition de la femme.
Hypnotisée par les pages des magazines, juste par cette petite phrase magique « la botte est de retour cet hiver », la femme se précipite sur la première paire qu’elle trouve à son gout.
Et à voir toutes ces jambes clonées, je me demande où l’originalité, la personnalisation de sa tenue ?
Je veux bien céder à la tentation de ce qu’on appelle « mode », je ne suis qu’une femme moi aussi mais je me demande un peu on l’on va.
Savoir s’habiller avec gout et classe est un exercice certes difficile mais pas si impossible que cela.
Ce que j’aime dans la mode, c’est choisir, assortir divers accessoires qui feront que je me sentirais bien et tant pis, si ce n’est pas forcément dans le vent à ce moment précis.
Regarder les jeunes femmes à côté de vous, elles sont toutes semblables. Je refuse cette mondialisation des jambes que je vois dans la rue. Je refuse d’être le » clone de «.
Petit « coup de gueule » du mardi soir : Jambes de tous pays, unissez vous, rebellez vous ! Et vive les ballerines !