Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Carnet - Page 84

  • Une bien jolie soirée

     Il y a des salles de spectacle plus jolies que d’autres et j’avoue avoir eu un coup de cœur pour la Bourse du travail, plus proche d’un petit théâtre avec son grand rideau rouge et ses fauteuils assortis. Elle était parfaite pour nous accueillir, ma mère et moi pour notre premier concert ensemble depuis bien des années, nous avons été sagement conduites à nos places au balcon d’où notre vue était idéale : sous nos yeux, un parterre de spectateurs et face à nous, la scène, la fameuse où les instruments attendaient sagement de jouer …

    Un rapide coup d’œil à la salle nous a permis de voir que le public était varié, tous les âges étaient présents, de jeunes enfants de 10 ans à des grands parents, comme quoi Nolwenn sait toucher bien des cœurs. Un trio de dames d’une soixantaine d’années, pas loin devant nous était particulièrement animé, l’une d’entre elles n’hésitant pas à appeler Nolwenn en criant ! Si tout le monde avait pu être d’aussi bonne humeur qu’elles…Car finalement la fin de semaine, le fait que les âges soient justement mélangés et la réputation « froide »du public lyonnais , ont rendu le début du spectacle un peu étrange, comme si il y a une avait une forme de timidité entre elle et nous.

    La première partie était très bien et c’est à souligner, le chanteur Fabien Martin, accompagné de deux guitaristes, a su jongler entre une bonne dose d’humour sur le nombre de ses morceaux (23 puis 48) et le fer à repasser professionnel de Nolwenn (un Calor s’il vous plait !)  et ses chansons, des textes qui méritent d’ailleurs une seconde écoute …

    Mais l’impatience du concert s’est fait grande, l’adrénaline a commencé à monter et lorsque les lumières se sont étientes, mon cœur était prêt à exploser. Je me sentais comme Cendrillon au bal, je savais que je devais vraiment en profiter, ouvrir grand les yeux et m’emplir de musique !
    L’arrivée de Nolwenn avait quelque chose de très doux, des chants d’oiseaux l’avait précédée (ambiance Natures et Découvertes) et c’est, accompagnée du son cristallin de la harpe qu’elle a fait son apparition, assise en arrière au milieu de son magnifique décor évoquant de grands étagères remplies de curiosités comme le fameux paon, un immense papillon, des coquillages …

    J’ai redécouvert « Mélusine », cette version m’a enchanté et j’ai plus que hâte de la retrouver sur un cd live …
    Légère et aérienne dans une robe de mousseline noire, Nolwenn a su nous plonger dans son univers, les chansons de son dernier album s’enchainant. Evidemment « Mon ange «  est magnifique en concert…
    Au fil des morceaux, notre artiste a su se détendre, conquérir son public en étant comme elle est, attachante, naturelle, capable de prendre un fou rire parce qu’elle s’est trompée entre la flûte et son micro. Musicienne, elle a joué de son violon et cette fameuse flute irlandaise sur « le rêve des filles «  qui reste définitivement mon morceau préféré.
    Je pourrais aussi vous dire combien l’ensemble des lumières, de la scène et du décor m’a plu.
    Une reprise de Kate Bush a semblé surprendre le public alors que j’applaudissais très fort du haut de mon balcon. Sur que sur ma gauche, une partie semblait s’être endormie, un  papa  devant moi, n’hésitant pas à se retourner plusieurs fois juste parce que je tapais des mains, enfin c’est ce que j’ai supposé mais pas question de laisser la place aux ronchons, j’ai applaudi, chanté aussi et souris, na !
    J’ai failli m’évanouir de bonheur à la reprise de « Time after time », là aussi une chanson qui j’espère figura sur le cd live !

    J’ai passé le concert sur mon petit nuage de musique, portée par la douce voix de Nolwenn, plus que conquise par sa personnalité généreuse et son univers.

    « Endormie » qu’elle a joué au piano a refermé le concert après un « Ohwo «  qui avait la pêche, à croire qu’il fallait un moment aux personnes pour se réveiller…

    medium_concert.jpg
    La photo n'est pas de moi( je suis sage dans les concerts, je ne fais pas ma paparazzi mais d'un fan dont je n'arrive pas à retrouver le nom et que je remercie parce que c'est à peu près la vue que j'avais de mon balcon...

    Et c’est avec des étoiles pleines les yeux que nous nous sommes regardées avec ma mère, lorsque les lumières se sont rallumés.
    La fin du bal a sonné, il a fallu reprendre la citrouille mais je garde vraiment, ma mère aussi, de très bons souvenirs de cette soirée …
    Avec l’envie de revoir Nolwenn au plus vite !

     

    10 octobre, The Shop around the Corner fête à nouveau un anniversaire!
    Ma très chère vieille marraine la fée,  peut être viendras tu lire ces quelques lignes…
    Sache que je te souhaite un très bon anniversaire et que je t’aime très fort même si tu es un peu « bobo » à tes heures (trahie par Delerm !), même tu as souvent envie de me mettre un coup de pied au derrière ( je le sens bien mais je te remercie de ne pas le faire !) , même si tu ne connais pas mes séries mais parce que dans ta maison du bonheur, il y a toujours une boule de poils à câliner , un dessert fait maison qui attend et ..Toi !

    Ce soir, soirée "season final" de Grey's Anatomy ;) !

  • En peu en vrac...

    Une note un brin pèle mêle pour ce lundi.

    Avant toute chose, j’aimerais souhaiter un très bon anniversaire à ma Petite Fleur, envolée pour une année à New York, au pays des Friends et qui sous couvert d’être fille au pair, découvre la Grosse Pomme, croise David Schwimmer à plusieurs reprises et boit des Cosmopolitan , j’en ai la preuve !
    Je sais que tu vis une année très enrichissante et je te souhaite d’en profiter encore et encore. Tu me manques mais je te sais heureuse et c’est le plus important. Tu sais que je suis  et serais toujours là pour  t’écouter,  je comprends tellement les sentiments que tu peux ressentir en ce moment, je pense très fort à toi et t’embrasse très fort. Je t’adore !
    Et pas seulement parce que tu as su reconnaître la Shopgirl qui sommeillait en moi mais pour tout ce que tu es, ta bonne humeur communicative, tes mots toujours doux, ton addiction à Davvvvvvvvviidddd : vivement que tu rentres et nous papotions autour d’un thé !

     

    medium_anni.jpg


    Autre message personnel …
    Chère nouvelle fan de Nana (au fait, je ne savais pas qu'il existait une version animé ?!) , tu ne peux pas savoir combien j’ai été heureuse de recevoir ce mp !
    La blondinette dont je viens de parler m’a dit un jour que nous ne devions pas nous excuser quand on est de vraies amies mais je crois tout de même que je n’ai pas été la meilleure durant ces longs mois, j’ai pensé à toi mais je n’ai pas su te la faire savoir, je suis désolée. Réponse très vite !

    D’ailleurs, à tous les auteurs de ces mails en souffrance (chez lecteurs,  vous allez croire que j’ai un courrier de ministre !), sachez que je suis toujours touchée de recevoir de vos nouvelles et que je compte bien vous répondre très bientôt mais vous finissez par me connaître, non ?

    Puisque cette note se transforme en séance de dédicace, j’aimerais aussi  remercier celui qui accepte mes fréquentes coupures au téléphone et qui malgré tout persiste et signe !
    Je laisse ceux qui en ont envie, être verts de jalousie et je garde notre belle et précieuse amitié, Time after Time.

    Et pour finir, God sans qui… -non,  je ne ferais pas ma « Mariah, Whitney, Britney & co » !

    Une petite baisse de forme ces derniers jours mais je vais bien, rassurez vous !

    Le concert de Nolwenn était magique, j’ai vraiment passé un très bon moment : compte rendu sous peu.

    J’ai acheté un cadeau d’anniversaire pour ma marraine cette après midi : je suis aux anges de ne pas avoir eu  à lui offrir le cd de Carla Bruni, quelqu’un l’a déjà fait, ouf ! Même si j’avoue, j’y étais prête c’est vous dire combien je l’aime, ma marraine.

    J’ai encore vu au moins livres que j’aimerais lire, le cd d’Evanescence a sauté tout seul dans mon panier et j’ai manqué de me disputer avec ma mère à propos d’un saucisson que j’ai jugé « orange ».Je suis sure que des couples divorcent à cause de broutilles dans ce genre. Au retour, nous avons chanté comme deux gamines dans la voiture, des chansons de Nolwenn et une version très personnelle de « Downtown » de Petula Clark.

    Soirée « Grey’ s anatomy » ce soir avec 3 épisodes à partir de 22h30, à ne pas rater pour comprendre ceux de demain qui boucleront la saison en beauté.

    La Corée s'essaie au nucléaire ... I miss You John ...

  • Ohwo !

    Oubliez les préjugés, Nolwenn Leroy est une vraie artiste.

    Oubliez aussi ce qui a peu être dit à l’époque de sa Star Academy, c’est une jeune femme belle et intelligente, elle attire forcément les jaloux.

    Il y a d’abord cette voix. Puissante et envoutante qui sait se faire douce pour mieux coller aux émotions.
    Et puis la femme qui semble être aussi fragile que forte, être aussi sombre parfois (même si je pense plutôt  « sérieuse » …) dans ses pensées, qu’elle peut être lumineuse sur la scène, elle avait une étiquette de romantique torturée au château alors qu’elle est une jeune femme bien dans sa tête, ouverte aux autres, aimant la musique plus que tout.

    Ecoutez l’album réalisé avec Laurent Voulzy et découvrez sa personnalité, son univers fait de musiques, de notes, des instruments dont elle joue, de mots aussi.
    Laissez vous envouter par cette douce rencontre, laissez vous bercer par ces magnifiques musiques e arrangements du » guimauve singer «, tombez amoureux (se) de ces textes où les filles rêvent de grand amour, de London en lisant notamment Jack Kerouac et Bridget Jones avec « des converse sous l’averse ». Elle maîtrise même le « fourchelangue «  (revoir Harry Potter) sur l’intro de « Mélusine ».
    Attardez vous sur « Mon ange » dont elle a écrit le texte et qui s’avère bouleversante.

    Il existe aussi un livre retraçant l’enregistrement notamment au travers de textes et de  photos, magnifiques en noir et blanc, dont les bénéfices sont reversés à la fondation de l’Abbé Pierre (Généreuse Nolwenn…), le pari réussi des auteurs est de faire partager les coulisses  de la construction d’un album d’une artiste ( "Nolwenn Leroy- Patrick Robin Editions)

    medium_cage.jpg

     

    J’aime profondément sa voix, ce qu’elle dégage.

    Je suis donc aux anges d’avoir la chance, ce soir, d’assister à son concert à Lyon.
    J’ai pris les places sur un coup de cœur il y a un mois alors que je ne suis plus retournée à un spectacle depuis des années.
    J’ai fait la surprise à Mummy qui m’accompagnera donc, un « concert de filles » à une date que nous avions oubliée: en effet, il y a quelques années, ma mère venait d’être opérée de son cancer du sein, un vendredi 6 octobre. Je ne pouvais pas rêver à cette époque de meilleur clin d’œil que celui-ci …

    J’aime l’excitation qui nous gagne, toutes les deux.
    Me préparer en écoutant  dix fois de suite le cd en chantant,  sentir l’adrénaline monter au fil des heures, prévoir d’acheter le programme, chercher à me faire belle, ne pas savoir quoi mettre au passage et rechanter « Ohwo ! «  pour me donner la pêche !
    Il n’y a pas à dire, I’m so excited et ça fait un bien fou !

    Ohwo !

  • C'est diablement logique !

    Comme une évidence, c’est là sous nos yeux depuis quelques jours. Un livre puis un film nous expose clairement que le Diable s’habille en Prada !

    Il y a donc une marque qui conduit tout droit en enfer ? Comprenez l’étendue de cette découverte, si Prada nous ouvre les portes de la maison de Satan, le reste de la mode nous offre-t- il les clés du paradis ?

    Imaginez que le shopping ne soit plus un péché mais au contraire, un acte riche de sens, une forme d’offrande moderne ?
    A bas la culpabilité, a bas les mauvaises langues qui sifflent dès que l’on passe avec un sac à la main, à bas le mari au regard suspect à la vue des emplettes de sa femme, cette dernière pouvant lui répondre : « mais chéri, je nous offre le paradis !
    Enlevez le « chéri «  de la phrase et cela s’applique aussi au banquier qui ne supporte pas les zéros sur les relevés bancaires , sauf s'ils sont précédés d'un autre chiffre...

    Bien sur, il semble que depuis des années, bien que le secret soit bien gardé, nombre de femmes l’aient déjà bien compris, achetant régulièrement jupes et autres robes.

    Le « Saint Graal » des accros au shopping enfin révélé au grand jour, cela semble presque irréel …

    Evidemment, cette découverte est bien embêtante pour la maison Prada, chez qui se fournit notamment le Pape. Ses ventes risquent de diminuer car bien évidemment, aller se faire rôtir les miches en enfer à cause d’un sac à main acheté un jour sur d’un coup de coeur, n’est pas le but ultime de toute femme sur terre (en même temps, toutes les femmes n’ayant pas les moyens de s’offrir un sac Prada, finalement le bilan serait moins lourd que prévu …).

    Et au pire, si vraiment nous ne pouvions résister à la vitrine d’un sublime magasin à Milano (imaginons), avouons que si le diable a la classe de Meryl Streep alors je postule tout de suite comme suppôt de Satan !

    medium_Meryl.jpg
  • On tourne la page...

    medium_Oct.jpg

     

    Le mois de septembre tire sa révérence, une page du calendrier se tourne. Dans quelques heures, il ne sera plus qu’un mois parmi tant d’autres, un peu perdu dans nos mémoires.
    Octobre et ses projets viendra le remplacer, en assurant la continuité.

    A chaque « nouveau mois », je ressens ce sentiment, je suis partagée entre le bilan de celui qui s’achève et les envies (de changement bien souvent) par rapport au nouveau…
    « Je vais tout faire en mieux » est souvent mon credo et je suis toujours très confiante quand à ma réussite. « Peut mieux faire » est très souvent est le verdict au 30 du mois …
    En vrac, je suis toujours décidée à ranger mes affaires (le » grand ménage », de préférence !), à ne plus manger de chocolat, à améliorer mon anglais et à être quoi qu’il arrive zen (Le dallai Lama est mon ami, Richard Gere aussi…), à rencontrer le prince charmant et vivre heureuse !

    Septembre et la reprise sont passés une fois de plus assez vite. J’ai eu ce pincement au cœur pour ma « non rentrée », il y a des choses dont on n’arrive pas à faire le deuil tout à fait.
    Le mois aura été marqué par une bien joli journée en ville puis par ce coup de téléphone, un dimanche. Je crois que je préfère ne pas savoir de quoi va être fait mon avenir- Madame Irma, passez votre chemin- il sera bien temps de savourer ou de pleurer, le moment voulu.
    Une demoiselle s’en est allée pour Vienne (rien que pour me narguer avec les chocolats viennois, j’en suis sure!), Kinoufine au paradis des chats et mes pensées traversent l’Atlantique pour sa gentille maîtresse…

    Octobre est le mois des retrouvailles avec les pulls bien chauds, avec les foulards fleuris que j’enroule autour de mon cou mais aussi de ces soirs où j’entends la pluie taper contre les volets, bien en sécurité sous ma couette…
    Qui dit nouvelle saison, dit nouvelle collection et une occasion de faire du shopping sans culpabiliser, le « Je n’ai plus rien à me mettre «  devenant une vraie excuse.
    Des livres, des sorties cd et dvd très attendues comme « Petites confidences à ma psy «  viendront aussi vider mon porte monnaie.
    La nature change de couleur et sous nos pas pressés, les feuilles mortes craquent. La luminosité se fait plus douce : les rayons du soleil se font tout doux sur la peau, le temps de boire un thé en regardant au dehors que déjà le temps change.
    Ce dixième mois de l’année est aussi synonyme d’anniversaires, je vais donc pouvoir partir à la recherche de jolis cadeaux et l’un d’entres eux s’envolera pour New York, il aura la chance d’y voir ce fameux « Automne à New York » chers à la vraie Shopgirl …

    Bref au programme : de bons moments, des coups de cœur, des joies, des peines et cette question qui me torture depuis le début du mois et de la Star Academy : Où est passé mon cd de Lionel Ritchie ?