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Carnet - Page 87

  • De moi à toi

     

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    Ma grande,
    Je sens qu’il est bien venu de t’écrire, de te secouer un peu aussi,  rassures toi gentiment mais remettre un peu d’ordre dans notre tête, ne nous fera pas de mal.
    Oui, je sais que tu détestes l’incertitude, que tu aimes « savoir »où tu vas et que plus que tout, tu détestes les contraintes. Tu les évite autant que possible, tu les fuis même.
     Tu essaies de faire de ton mieux et je ne vais pas remettre tes capacités en cause, d’autres s’en chargeront bien assez tôt mais il serait bon de nous vider un peu la tête de toutes ces images négatives, de ces peurs qui prennent trop de place et de laisser à nos nuits, l’espoir d’exister.
    Certes, cela fait très romantique de lire Jane Austen à la lueur d’une petite lampe à deux heures du matin mais enfin, tu te rends bien compte qu’il y a un truc qui cloche, non ? Je sais que tu essaies de tout faire pour te détendre, que tu te bats contre un sommeil qui ne vient pas, des fourmis dans le corps alors que tu as enfin trouvé la bonne position, ces crampes dans la nuque qui brulent et te laisse comme paralysée sur place, je sais bien tout ça puisque je le vis avec toi.
    Mais pourquoi nous laisser autant déborder par le stress ?  Cette semaine n’est pas évidente, elle est pleine de doutes, de choses qui font se prendre la tête, d’un hypothétique week-end dont tu ne sais pas quoi penser après les chamailles de famille ce mois ci …
    Toi qui aimes tant être dans ta bulle, tu vas être servie ! Quelques jours plus ou moins recluse dans ta chambre, à éviter le contact avec mère grand alors que oui, je sais, tu l’aimes tant mère grand, un comble mais il faut penser à ta santé et accepter de fermer un peu la porte.
    En plus, tu es accueillie à bras ouverts chez ta tante, tu le sais bien…Ok, c’est un accueil un peu « excessif », tu n’aimes pas te retrouver seule  avec elle car forcément, tu la connais, elle refait le monde, « notre »monde sans te demander ton avis et te laisser bien souvent plus angoissée encore mais tu sais comme elle est ! Elle ne veut qu’aider, ce qu’elle fait, elle le fait pas gentillesse, ce ne sont pas de mauvais sentiments. Manquerait plus que ça !
    Pour autant, j’ai bien compris que tu avais d’y aller comme de te pendre mais il va falloir encaisser un peu, Choupette, te prendre par la main et te regarder dans le miroir. Pas trop quand même et ne commence pas à voir ce qui ne va pas mais bien le positif !
    D’accord, il pleut mais ce n’est pas la fin du monde. Prend un parapluie et souris. Allez, essaie.
     Tu sais qu’on a vu des personnes plus souriantes dans la salle d’attente du dentiste ?!
    Quoi ? Tu as le moral dans les chaussettes ? Mais ma grande, tu n’as pas de chaussettes !
    Zou, tu es forte et tu le sais, tu ne le montre pas toujours mais tu as eu ta part d’épreuves à surmonter et ça, personne ne peut te l’ôter. Evidemment, tu n’as pas résolu encore toutes tes difficultés et il y a du chemin à faire mais qui peut prétendre tout réussir ?
    Evidemment, il y en aura toujours pour t’envoyer des flèches, pour te dire que tu es bordélique alors que toi, tu essaies déjà de rester sur tes jambes et de respirer, il y aura toujours, tu le sais, ne pense même pas à essayer de changer ce monde …

    Un, deux, trois, respire à fond et vas-y, plonge et montre de quoi tu es capable ! Peu importe qu’il te faille prendre quelques petites pilules pour aller mieux, tu t’occuperas de ça plus tard.
    Et puis essaie de dormir la nuit, j’en ai marre d’être sur les nerfs et d’avoir sommeil la journée !

    Sois un peu heureuse ;) et puis change nous un peu ce blog, tu dois bien pouvoir faire un truc, non ?

                                                                                                          La petite voix à l'intérieur :)

     

     

  • Le lundi, c'est Grey's Anatomy !

    Et pas raviolis, parce que je n’aime pas ça, mouhahaha !

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    Je sais, ce que vous vous dites, revoilà, Shopgirl, version » fan de séries » qui va encore nous faire l’éloge d’une nouveauté américaine (je commence à vous connaitre) …
    Et vous aurez raison car effectivement, la télévision nous propose vraiment des programmes d’une qualité supérieure, ces dernières années et c’est pourquoi j’aime de plus en plus me plonger dans l’univers des séries que celui du cinéma, j’y trouve autant de magie et d’intérêt, le tout en restant chez moi !
    Mais je ne suis pas là pour faire une thèse, antithèse et conclusion sur le sujet : le cinéma versus télévision mais bien pour vous parler de mon dernier coup de cour en date.
    Grey’s Anatomy est diffusé depuis le mois de juillet sur TF1, le lundi soir vers 22h30 mais vous pourrez facilement rattraper votre retard en me demandant les infos nécessaires car depuis le pilote, je l’avoue, je suis addict.


    Je m’imagine assise au milieu d’autres personnes, en rond comme dans une thérapie de groupe » : Bonjour, je m’appelle Shopgirl.
    Les autres en chœur : Bonjouurrr Shopgirl !
    Moi : (D’un ton hésitant) : … Et j’ai besoin de ma dose hebdomadaire de Meredith et ses amis, surtout de McDreamy !
    la directrice de la thérapie : c’est bien, il faut savoir avouer ce dont on a besoin pour avancer. Malheureusement il semble qu’il n’existe aucun traitement pour vaincre cette addiction aussi nous nous réunissions chaque semaine pour essayer de ….mais pourquoi partez vous en courant ? Dr Burke… pardon Robert, rattrapez là !"


    Alanis , une autre fan ;), a déjà fait une note très efficace sur la série, aussi j’essaie de ne pas radoter.
    Grey’s Anatomy est donc la nouvelle série médicale du moment. Souvent comparée à Urgences, à tort, parce que décidément, il faut toujours mettre des étiquettes. Si son action se place effectivement dans un hôpital, l’intrigue est loin de se réduire au patients et autres cas traités mais bien à une équipe, les liens qui les unit et les amitiés ou amours qui naissent au sein de cet univers.
    Pour faire simple, la fée  Shonda Rhimes,  créatrice de la série a su prendre des ingrédients connus mais simples pour réussir sa recette : dans un chaudron, elle a versé une pincée de « Friends » pour ces internes qui débutent et dont trois partagent la même maison, une dose de médecine et de cet endroit si particulier qui à la fois fascine et inquiète, autrement dit l’hôpital, de l’humour en grande quantité, car c’est là la qualité première de la série, une bande son efficace qui vous envoute et des sentiments, encore et toujours !
    Parce qu’il ne faut pas se leurrer, une série pour faire sa place dans le cœur des fans a besoin d’amitié , de haine ou d’amour : de vous faire rêver sur la possibilité d’un couple et vous faire détestez , pour votre plus grand plaisir, la personne qui rend forcément cet amour impossible ; de vous étonner en vous proposant un couple ,le plus improbable  et qui se révèle contre attente, un des plus attendrissants , maladroit certes mais passionnant à découvrir…
    Chaque épisode vous fait réfléchir sur la vie, sur ce qu’elle a de plus fragile et la nécessité absolue de vivre, de ressentir des émotions avant qu’il ne soit trop tard, d’aimer encore et encore, de rire, de partager mais apporte aussi ces questions  auxquelles personne, ne semble avoir de réponse , les « pourquoi » et associés : pourquoi elle ? Pourquoi moi ? Pourquoi lui ? Pourquoi la vie, Pourquoi mourir ? Pourquoi vivre ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
    Il est impossible de regarder un épisode en restant indifférent, soit au sort d’un patient, soit aux sentiments d’un personnage…
    Car Shonda Rhimes a su crée là, une galerie complète et riche de personnes, aux caractères  aussi différents que complémentaires et aux failles cachées.
     Le secret réside peut être là, pour que sa recette soit parfaitement réussie : il fallait non seulement créer cet univers et ceux qui l’habitent mais lui donner une « âme »....


    medium_GreysAnatomy.pngEt puis un coup de cœur, ça ne s’explique pas !
    A consommer sans modération, en vf ou en vo, surtout pour le craquant Dr Derek Shepperd et pour ce générique qui va vous trotter dans la tête …
     

     

     

  • Sprint en talons ;)

     

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    Une petite info rigolote aujourd’hui.

    Entendue aux infos et retrouvée ici

    Porter des talons aiguilles peut s’avérer être une activité sportive : une course a été organisée, pour la première fois, ce week end en Allemagne à l’initiative du magazine « Glamour ».
    Les participantes, en hauteur sur 7 cm de talons, ont réalisé une vraie performance en courant un sprint de 100 m.
    La gagnante est une étudiante en psycho qui a prétendu « ne porter des chaussures à talons qu’à de rares occasions » (menteuse).

    Ses parents ont de quoi être fiers d’elle, « miss Talons aiguilles », ça en jette, non ?

    J’imagine les heures d’entrainements, le  bon choix de la chaussure (confortable si possible) et les nombre de candidates qui ont fini aux Urgences en pleurs, pour  une cheville tordue : l’infirmière demandant comment elles sont tombées et les filles de répondre en inventant des excuses bidons pour certaines, d’autres plus courageuses avouant la terrible vérité du sprint dans le couloir de l’appartement ou les allées du parc avec leurs nouvelles « Manolo » , ( Une petite pensée pour Carrie Bradshaw, s’il vous plait…) ou « Jimmy Choo ( je savais qu’en plus de lire Elle chaque semaine depuis toutes ces années, la lecture du  « Le diable s’habille en Prada «  me servirait un jour..) .


    J’avoue que je ne me serais jamais lancée dans une telle aventure, je suis très à l’aise en ballerines mais reste admirative devant une femme sachant porter des escarpins de façon élégante.
    Mon seul acte d’héroïsme en la matière, reste le port de bottines style « Mary Poppins «  en hiver.
    Et vous les filles, talons aiguilles ou ballerines, bottes ou Converse ?

     

  • Noël à la miaou

    Pour  rester encore un peu dans le thème de la famille ….

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    Il y a peu de personnes qui regarderaient un film de Noël  en plein milieu du mois d’aout, je le reconnais.  Et qui en plus, seraient prêtes à chanter pour se mettre dans l’ambiance mais quand on est une fan des fêtes de fin d’année et de Diane Keaton, comme moi alors on n’hésite pas une seconde !
    Et puis le temps de ces derniers jours n’incitait pas à se dorer au soleil.
    « Esprit de famille » est donc une comédie « drôle et délirante », qui vous fera « trembler de rire » si on en croit le recto de mon dvd et c’est ce que j’ai cru en fille naïve je suis...


    La distribution est alléchante : Diane Keaton, ,  Claire Danes, Luke Wilson , Dermot Mulronney  forment une partie de la famille Stone qui accueille pour Noël et pour la première fois, la petite amie de l’un des fils , Sarah Jessica Parker, femme ambitieuse qui s’avère être légèrement plus classique que prévu, ce qui aux yeux de cette famille loufoque ne peut correspondre à une prétendante sérieuse pour le fils prodigue…
    Et effectivement, le film remplit son contrat dès le début : au milieu des sapins recouverts de neige, la maison de famille, typique de la côte Est des Etas Unis,  accueille un à un les enfants, le sapin décoré trône fièrement dans le salon, chacun est heureux de se retrouver et attend avec impatience de faire la connaissance de la fameuse petite amie, Ho, Ho, ho (à faire avec une grosse voix de Santa Claus) !
    La "Girlfriend" qui en parfaite New Yorkaise, arrive en talons hauts dans la neige mais la comparaison avec le personnage de « Sex and The City » s’arrête là,  SJP campe là une demoiselle bcbg, plus absorbée par son travail que ses sorties.
    D’emblée, ce qui devait arriver, arrive : la famille la juge  sans la connaitre et n’aura de cesse de la mettre dans toutes les situations impossibles.
    La venue de sa sœur, Claire Danes, appelée au secours  n’arrangera rien et au fil du film, vous aurez peut être des envies de meurtre sur cette gentille famille qui semble avoir trouvé sa tête de turc de l’année…
    Evidemment, il y a des scènes drôles, une seule est vraiment à « trembler de rire « si vous voulez mon avis mais l’ambiance, les divers décorations, les attentions de certains, les diners  avec une table joliment décorée, la neige qui tombe alors que les buches flambent dans la cheminée vous plonge vraiment dans cette ambiance si particulière des fêtes où c’est bien connu, on peut vivre le meilleur...comme le pire.
    Là où le film aurait pu rester une gentille comédie grinçante, il se transforme petit à petit en mélodrame et pas le meilleur.
    Si vous voulez un jour voir ce film sans que la fin vous soit révélée, alors je vous conseille de ne pas lire les lignes qui suivent.

     


    Sinon…
    Les indices sont distillés au fur à mesure, maman Stone (la formidable Diane Keaton) souffre d’une maladie, les résultats ne sont pas bons et comme il est devenu « commun » de donner à un personnage,  une maladie disons « fréquente », on découvre que maman Stone  souffre donc d’un cancer du sein !
    Là où je ne peux que saluer la performance des scénaristes, c’est d’avoir introduit ce passage où Diane montre sa poitrine mutilée à son mari, une scène forte où l’on peut voir la peur de la maladie mais aussi l’envie de se battre dans son regard.
    Et c’est ce que j’aurais aimé voir jusqu’au bout, la volonté de combattre cette maladie, la possibilité de la vaincre, l’espoir car après tout, c’est que l’on recherche dans ce genre de film, non ?
    Il a été peut être jugé « plus facile » pour Hollywood, de faire remarquer au Noël suivant, l’absence de maman Stone …
    Et si vous me connaissez bien, vous savez que ma mère a du affronter cette maladie, qu’elle a subi une de des dernières séances de chimiothérapie avant un Noël lointain et que si fort heureusement, elle a pu s’en sortir, je n’aurais jamais pu voir ce genre de film, il y a encore quelques années.
    Trop dur, trop « impensable ».
    La seule « vraie » originalité du film est d’avoir inclus, un frère malentendant et gay, qui vit une belle histoire avec un homme noir. Je pense que c’est la première fois que je vois cette situation abordée aussi facilement et avec simplicité sans les clichés habituels.
    Et l’espoir est présent, avec l’adoption par ce même couple, d’un bébé qui se joint à la famille Stone pour fêter Noël, l’année suivante.

    Tout est bien qui finit presque bien…

  • Premier Août #2

    Peu de mots pour exprimer mon soulagement et ma joie ( qui est à la hauteur de l’inquiétude!) : Ma grand-mère ne souffre pas d’un cancer !
    Envolée la peur !

     La bonne nouvelle, c'est qu'un traitement existe et évite une opération, le tout sans douleur en deux jours à l'hôpital.

    La mauvaise nouvelle, si j’ose dire, c’est que ce traitement est assez spécial et lui fera "dégager" une radioactivité telle (qu’elle va briller dans le noir !) que je ne pourrais avoir aucun contact avec elle durant cinq jours sous peine de ne pas pouvoir d’enfants à mon tour…
    Je ne sais pas encore quand mais je vais donc devoir faire ma petite valise d’ici peu.


    Heureusement, il y a le net chez mes deux tantes donc vous n’êtes pas encore débarrasser de moi !

    Je voudrais aussi remercier encore celui qui veut rester mystérieux mais qui a su donner des couleurs à mon attente, qui a su me faire rire et sourire. Ce n'était pas gagné, merci :) !