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Carnet - Page 83

  • I'm a Gilmore Girl

    Certains diront que le décor d’un blog n’a pas forcément d’importance mais je reconnais qu’avoir quelque chose qui me ressemble vraiment, me fait sentir encore plus à l’aise et me donne envie d’écrire encore et encore !

    Je voudrais remercier mes parents sans qui je ne serais pas là Titania pour ses gentils conseils et la chance qui a été de mon côté pour une fois. Je n’ai pas eu à devenir hystérique une fois de plus, à hurler en m’arrachant les cheveux tout en balançant mon clavier  sur mon écran, ce qui est tout de même fort agréable.

    La demoiselle qui vous accueille est Alexis Bledel, connue pour son rôle de Rory dans la série Gilmore Girls dont j’avais parlé précédemment. J’ai eu un réel coup de cœur pour cette série lors de sa première diffusion (massacrée en France mais vous pouvez trouver les coffrets dvd sur le net),  grâce au personnage de Rory. Cette délicieuse brunette , un peu timide, qui aime lire et passer de longues soirées vidéos  avec sa mère,  n’est pas sans me rappeler l’ado brunette que j’ai été, celle que je reste au fond, malgré tout.

    J’ai été touchée par la proposition de Kheyliana mais ce n’est donc pas moi mais je partage avec Alexis, une coiffure un brin similaire (toute personne ayant une frange m’est automatiquement sympathique) autant dans la couleur que dans la coupe (mais pas dans le volume, tchô monde cruel) et une passion pour les gros pulls d’hivers dans lesquels j’aime me blottir.

    Figurez vous que je viens de recevoir un mail de pub de mon ami Phildar et je pense avoir trouvé l’écharpe parfaite à tricoter pour cet hiver : à rayures blanches et noires, bien longue, au point mousse, je sens qu’elle m’appelle déjà…

    En ce moment, il y a beaucoup de choses qui m’appellent , comme des livres, une montagne en fait ( dont « Persuasion » de Jane Austen à côté de mon lit), le nouveau parfum Nina Ricci qui veut absolument que je le sente (allez donc savoir pourquoi ) , un peu de musique, mon abécédaire qui ne demande qu’à être terminer, la poussière des mes étagères et le désordre de ma chambre ( quand l’appel est un peu trop fort, je monte le son de la chaine hi fi …), ce gâteau au chocolat sans cuisson que je n’ai toujours testé, mon portable qui me chuchote qu’il y a des amis qui attendent des nouvelles, ce mot de ma mère ce matin « souviens toi que c’est l’anniversaire de ton parrain «  à qui j’ai répondu que je m’en souvenais plus que bien  (oui, je parle aux post-It, je vous raconterais très prochainement la  dernière conversation avec mon sac à main ) …ce n’est pas parce que j’ai cru que c’était le 19 que je ne sais pas que c’est le 25, tsss…d’où ce petit message personnel :  Coucou Parrain, très bon anniversaire ! 60 ans, c’est trois fois 20 ans ! Wouhou  !

  • YaHOooooo !

    Encore quelques modifications mais ma bannière est là !

    Je continue :p !

  • Do you speak english ?

    Yes, I do !
    Enfin, c’est que je supposais.

    Car il ma fallu me rendre à l’évidence, mes années d’apprentissage « scolaire » sont loin et avec le temps, le manque de pratique et le vocabulaire qui s’envole, n’aident pas.

    C’est une chose à laquelle on ne fait pas attention et puis , un jour , on se trouve face à une situation toute bête et on se dit que l’on ne sait pas comment expliquer à ces deux jeunes anglaises que les concombres ne doivent pas être pesés mais qu’ils sont vendus à la pièce et cela vous retourne de vous retrouver aussi bête ( ça sent le vécu, je sais …).

    Ce que j’ai vraiment du mal à accepter car la légende veut que j’ai aimé l’anglais en cours, que j’ai même été brillante à ma façon (un peu trop timide ce qui n’aide pas pour l’oral), que je sois la première à chanter sur des morceaux de James Blunt ou Madonna (mes goûts sont variés)….

    J’aime profondément cette langue. Sa sonorité, ses mots, ses phrases courtes qui semblent tout dire, ses accents des divers coins du monde qui la rende parfois incompréhensible, mon propre accent de « frenchie » …
    Tout n’est heureusement pas perdu mais il est temps que je me reprenne, que je reste en contact avec ce monde anglophone (et anglophile !)  dont la plupart de mes amis font partie. Bien sur, il y a le net qui aide, je me « force » à surfer du côté de la langue de Shakespeare (pour la lecture, je n’ai jamais eu de problème ) mais j’essaie aussi de me mettre à la vo car je pense qu’il n’y a rien de plus ludique comme exercice : regarder son film préféré en anglais, voilà une chose qui n’existait peu à l’époque où j’ai appris.

    Je me fais l’effet d’être un dinosaure (« dinosurus pré-dividus » pour être exacte) mais la facilité de choisir qu’apporte les dvd, je ne l’avais pas à 15 ans, les films en versions originales passaient dans des petites salles et comble de l’horreur, ils étaient sous titrés en français !
    Pour comprendre le film, c’est peut être mieux mais si je dois jongler entre la voix des acteurs sur l’écran et les lignes qui défilent dans une langue différente, j’avoue que j’ai de la fumée qui me sort par les oreilles. Pour un film russe, je ne dis pas (en même temps, la filmographie russe m’est totalement inconnue …) mais pour un film en anglais, je fais l’effort de me mettre dans l’ambiance.

    Me voici donc depuis quelques temps, devant mon écran de pc à suivre notamment des séries en vo.
    Ce n’est pas encore aussi agréable (et fluide) !)  qu’en vf, je le reconnais mais ça vient, j’aime assez en fait. Je me laisse bercer par l’accent américain ( pour l’accent "so british", je l’entretiens avec le thé…) , me surprend à penser parfois dans la langue et reprend contact petit à petit avec une chose que j’ai aimé et que j’aime toujours.

    Je me fais plaisir et cela devrait toujours être le cas.
     It’s a delicious feeling !

     

  • En travaux ;)

    Pas d'affolement si le blog prend de drôles de couleurs , je suis en train d'essayer d'insérer une nouvelle bannière avec une autre mise en page.

    Je pleure actuellement toutes les larmes de mon corps car mon premier essai n'a pas marché (et puis ma grand-mère m'a fait "bouh" alors que j'étais super concentrée, mon coeur ne s'en est pas remis !) ...

    J'essaie donc diverses choses car il est bien connu qu'une Shopgirl ne se laisse pas abattre.

    Heeeeeeeeeeeeellllllllllppppppppppppppppppppp !!!!!!!!!!!!

    Edit du 19 octobre

    Le Titanic , à côté, c'était rien ! L'iceberg ? A peine, un glaçon dans votre verre de coca !

    J'ai perdu ma version originale dans les templates, je n'arrve toujours pas à insérer une adresse qui soit correcte, je suis désespérée, légèrement au bord de la dépression :(((((

    Mais je ne vais pas lâcher l'affaire !

    Edit du 19 octobre , au soir :

    Il est clair que ce blog m'en veut, pour une raison que j'ignore...

    Je vais donc le laisser se reposer côté design* et reprendre mes notes dès demain .

     

    * C'est ce qu'il doit croire parce qu'en fait, je cherche toujours, mouhahaha !

  • Rien de grave

    Vous souvenez vous de cette pub où des parents d’un jeune enfant discutaient du traitement donné à leur enfant et notamment des antibiotiques ?
    Pour l’un, il était évident que c’était grave et qu’il fallait des antibiotiques.
    Pour l’autre, au contraire, le médecin avait un diagnostic, leur enfant était bien malade mais sa guérison ne nécessitait pas de prescription de ce genre d’où le fameux slogan : « les antibiotiques, ce n’est pas automatique ! ».
    Comme si pour (se) justifier de la maladie de bébé, il fallait que le traitement soit visible et passe par ce genre de médicaments, pouvoir dire « mon bébé est sous antibiotiques » comme si cela garantissait une valeur au mal…

    medium_yyng100.png Je n’ai rien de « grave » au sens où l’on entend, je n’ai pas de maladie mortelle (et je touche du bois en tapant ces lignes !) et pourtant, je me sens si fatiguée, comme épuisée.
    Toute ma vie, mon « mal » ne s’est pas vu. A part un teint peut être un plus pâle que d’autres et encore, je suis restée celle dont on ne se doute pas forcément qu’elle est malade. Ou alors celle dont on doute justement qu’elle se sente mal parce qu’elle a l’air trop forme : c’est bien connu, quand on est malade, on est maigre, le teint diaphane (ah oui, ça c’est fait …), on ne rit pas, on n’a pas le droit de sourire, on est ma-la-de, c’est comme un rôle que l’on se doit de tenir.

    Je ne suis pas comme ça, je peux rire même en étant fatiguée, je cache plus que je ne montre mes états de fatigue et je peux comprendre qu’il soit parfois difficile de voir, de comprendre que je sois aussi épuisée que si j’avais fait un marathon, sans raison ou presque. C’est le genre de fatigue qui me prend par surprise régulièrement et qui me terrasse. Pendant quelques jours, j’ai l’impression de fonctionner au ralenti, tout n’est qu’efforts et c’est assez difficile à vivre et à expliquer parce qu’il n’y a pas d’éléments assez flagrants pour le prouver, à peine dira-t-on que je manque de fer…

    Je suis spasmophile. Pendant des années, j’ai rejeté cet état qui n’est pas une maladie et que les médecins connaissent peu. Un dérèglement du système neuro-végétatif, des manques de calcium et de magnésium, de vitamines, de toutes ces bonnes choses qui font que l’on est en bonne santé.

    J’en ai parlé au début mais certains m’ont demandé alors quand je faisais mes transfusions....


    Etonnée : » -Mes transfusions ? »
    La gourde d’en face: –« Oui tu es hémophile, c’est ça ? «
    Résignée mais gentille tout de même:   -« Non, Spasmophile ! «
    La gourde, croyant avoir fait médecine; –« Ah, tu respires dans un sac alors ? (C’est fou ce que la télévision peut véhiculer comme clichés.) »
    Me posant  question  de l'utilité d’une réponse: - ?
    La gourde, aventurière: - « Et ça se soigne, non ? «
    Soyons sympas, elle tente une approche: –« Ben c’est compliqué… »
    La gourde « a+b» : -« Si tu manques de magnésium, faut prendre du magnésium. »
    Amusée parce qu’il vaut mieux, à la longue…:-« Si c’était aussi simple, ça ferait un moment que je le ferais, tu sais … »
    La gourde décidément très en forme: –«  Alors tu manques de calcium ?  Bois du lait ! »
    Dieu existe et il ressemble à une gourde j’en suis sure: -« Mais c’est bien sur !, je bois mon litre quotidien de lait grâce à ma vachetet Paquerette et je mange mon pack de 12 yaourts par jour … »
    La gourde qui porte si bien ce surnom:  -« Et ça ne suffit pas ? «


    Généralement, je n’essaie même pas de poursuivre ce genre de conversations, ça n’en vaut pas la peine. Comment expliquer, il est vrai, une chose que je ne comprends pas ?
    Le pire est cependant la petit phrase « elle a les nerfs fatigués » prononcée tout bas et dans mon dos  et qui me donne des envies de meurtre, bien sur qu’ »avec ce genre de réflexion à deux balles, j’ai les nerfs fatigués mais je peux encore tordre le cou des imbéciles même dans cet état là, tu sais …. »
    Bref.

    Je suis dans une période où rien n’est simple, où je suis extrêmement fatiguée, pendant laquelle je prends effectivement mes capsules de mg (par contre, j’ai stoppé les intraveineuses de lait...) tout en me reposant un maximum.
    En essayant de ne pas perdre le moral.
    De ne pas perdre contact avec la vie aussi.
    Je me fais l’effet d’être une une marmotte moderne, connectée au web  du fond de son terrier ;) !