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Roman anglais - Page 3

  • Mon été avec Daphné Du Maurier #1

    Après avoir dévoré l’excellente biographie Manderley for ever, de Tatiana de Rosnay, consacrée à Daphné du Maurier ( que je vous recommande comme LE livre de l’année tant la vie de l’auteure est passionnante et inattendue), j’ai eu envie de découvrir ces romans que je n’avais pas encore lus.

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    Comme j’ai la chance d’avoir une amie lectrice qui a eu la gentillesse de me prêter quelques exemplaires, j’ai commencé en juin la lecture de différents romans et passe un été avec Daphné, dévorant les livres, en puisant dans la bio les détails de leur rédaction.

    daphné du maurier,les oiseaux

     

    Au mois de juin, j'ai lu : 

                                                             

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    ¤ Les oiseaux (1952), dont la nouvelle du même nom inspira Alfred Hitchcock qui en fera la célèbre adaptation cinématographique, est un recueil très sombre, aussi mystérieux qu’angoissant qui explorent les recoins de l’âme humaine et qui frôle le fantastique. 

    Si Daphné a eu à subir, trop souvent,  cette image "romanesque", collée par son éditeur à la sortie de Rebecca, elle prouve ici qu’elle n’a pas peur d’aller plus loin dans la noirceur et chaque nouvelle est un bijou du genre. Le format court se prêtant particulièrement bien à un suspense qui enfle au fil de l’intrigue, la peur gagne le lecteur et l’ensemble est vraiment passionnant.

    J’ai particulièrement aimé Les oiseaux qui à partir d’un élément de notre vie de les jours, dresse le portrait d’une société quasi apocalyptique, rattrapée par cette nature qu’elle a si souvent maltraitée. Si l’intrigue se situe après la guerre, le texte n’a pas vieilli et conserve un caractère universel.

    Le pommier  est le récit subtil d’un homme récemment  veuf qui croit voir dans un arbre de son jardin, l’ombre de son épouse décédée …

    Le Vieux est à la lire absolument pour en saisir pleinement l’astucieuse chute !

    Enfin, Mobile inconnu lorgne du côté de l’intrigue policière qui peut rappeler celles d’Agatha Christie et qui pourtant, dans sa résolution, porte la touche Du Maurier.

    Ces nouvelles différentes et effrayantes éclairent d’un jour nouveau l’écriture de l’auteure et ses inspirations. Au-delà des thèmes développés, c’est tout le talent de Daphné du Maurier qui prend le lecteur à la gorge.

     

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    ¤ L’idée du bouc-émissaire  ( 1957) vient à Daphné du Maurier alors qu’elle est en France, pour des recherches pour un autre roman, en 1955.

    Elle flâne sur un marché lorsqu’elle croit reconnaître un ami de Tommy, son mari. Frappée par cet instant de confusion, elle réfléchit à cette image d’un homme qui rencontre par hasard son sosie et les conséquences qui pourraient découler de cette ressemblance fâcheuse … Elle choisit de placer son histoire en France, dans les lieux où ont vécu ses ancêtres. John, un professeur anglais, de passage en France rencontre son double français dans un bar. Le lendemain, ce dernier disparait, le laissant avec son chauffeur qui le prend pour le fameux Jean de Gué et l’amène vers le domaine et cette grande famille qui croit reconnaître le chef de famille. Si dans un premier temps, John s’amuse de cette nouvelle vie, il est rapidement dépassé par le caractère et le passé peu reluisants de Jean et s’il essaie de prendre la situation en main, il sera bien difficile pour lui de garder le secret …

    Pour les lecteurs d’aujourd’hui, le roman possède le charme rétro des années 50 , c’est peut-être même ce qui fait son charme. Cette famille est au cœur de sentiments forts, la belle image est sur le point de voler en éclats  car vie de Jean de Gué est une mascarade.  John réveille les passions et subit les répercussions des actes de son double, pendant la seconde guerre.

    Au-delà de son idée de départ, l’auteure va au près des sentiments humains et de ce qu'ils ont de plus noir. Si le lecteur est d’abord amusé par la situation et la crainte de voir John démasqué alors qu’il semble trouver une vague d’émotions qui semblent lui manquer dans sa vie anglaise, il est rapidement frappé par le drame qui se joue au sein du domaine.  

     

    A suivre : La crique du français, la relecture de Rebecca et La maison sur le rivage. 

  • Inventaire 06 - Première partie

    Inutile de pointer le fait que je me suis encore laissée submerger par le quotidien en délaissant The shop et culpabiliser (vous avez affaire à une experte en la matière), je préfère vous parler directement de quelques lectures car c’est bien là, le plus intéressant, non ?

    Commençons par une déception que nous pourrions classer dans la catégorie" Ca aurait pu coller mais non".

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    • La maison d’hôtes – Retour à Cedar Cove 1 de Debbie Macomber ( Editions Charleston).

    Connaissant l’auteure pour ces précédentes séries (Blossom Street ou Cedar Cove), je savais que j’aventurais vers un roman léger et chaleureux, le genre qui réconforte et rassure avec la petite ville américaine typique, à taille humaine et où chacun se connaît et s’entraide.

    Jo Marie est veuve depuis peu et décide de changer de vie en achetant une maison d’hôtes à Cedar Cove, près de Seattle. La villa Rose nouvellement rebaptisée accueille donc ces premiers clients pendant cet hiver : Abby n’est jamais revenue en ville depuis le décès accidentel de sa meilleure amie. Venue assister au mariage de son frère, la jeune femme va devoir affronter les fantômes de son passé comme Josh, l’autre client de Jo Marie. Si son beau-père l’a chassé de la maison, à la sortie du lycée, Josh ne peut se résoudre à le laisser mourir seul et se résout à passer ces quelques derniers jours avec lui. Tous les trois,  Abby, Josh et Jo Marie vont devoir faire taire le passé pour mieux préparer l’avenir.

     

    Si j’ai aimé le personnage de Jo Marie, je n’ai pas été convaincue par les intrigues. Peut-être le style décidément trop simple, le manque d’attachement pour des personnages qui arrivent à mettre de côté des années de douleur en mois de deux ou encore l’énumération barbante des tâches quotidiennes,  rien n’a su retenir mon attention. Je me suis ennuyée, j’ai lu en diagonale. Le politiquement correct bien américain de Macomber se ressent jusque dans le choix des motivations des personnages, rien ne dépasse, il n’y a pas d’émotion ou si mal exprimé que cela en devient ridicule. .

     

    Petits mais costauds 

     

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    • La dame à la camionette d’Alan Bennet (chez Folio)

    J’ai découvert Alan Bennet avec l’excellent (mais trop court) La reine des lectrices et j’étais curieuse de retrouver sa plume drôle et décalée comme cet humour pince-sans rire so bristsih que j’affectionne.

     

    Cette dame a réellement existé. Vivant dans sa camionnette colorée, Miss Shepherd refait le monde , au milieu de ses vieilles fripes et autres objets entassés qui composent sa vie.Par un concours de circonstance, cette drôle de bonne femme s’installe dans le jardin de Bennet et va partager avec lui, quelques années qu’il relate ici. Sous forme de petites chroniques de souvenirs, l’auteur s’attache tant bien que mal à celle dont il ignore tout et qui marquera la vie de son empreinte comme peu de monde. Les anecdotes sont étonnantes, cocasses et déroutantes même. Là où on pouvait s’attendre à une analyse de classes dans ce Londres des années 80, on reste un peu sur notre faim, Alan Bennet préférant garder l’essence même de l’existence de la vieille dame à travers des instantanés plein de vie. Un petit livre sans prétention qui ne laisse cependant pas indifférent.

    A noter qu’une adaptation ciné est à sortir avec l’excellente Maggie Smith dans le rôle de Miss Shepherd.

     

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    • Le magasin des suicides de Jean Teulé ( Pocket)

    Un coup de cœur ( chroniqué ici) que ce roman décalé qui déborde d’humour noir et qui, à mon avis, déridera même le plus grincheux !

    La famille Tuvache a de la mort, son crédo. Dans son magasin, il est possible de se procurer de quoi réussir son suicide, les moyens d’en finir sont variés et les clients satisfaits puisqu’ils invitent parfois leur fournisseur à leurs funérailles. Tous se dévouent à leur macabre commerce sauf le petit dernier, Alan qui respire la joie de vivre !

    Imaginez alors la cohabitation sous le toit des Tuvache et les situations cocasses que cela peut engendrer ...

    A glisser dans sa valise pour les vacances pour glousser une après-midi de pluie ou sur la plage.

     

     

    A suivre : deux romans de Daphné Du Maurier ou comment je passe l'été en sa compagnie, le très bon second livre de Marie Vareille et une délicieuse correspondance entre deux américaines pendant la Seconde Guerre Mondiale.

  • Inventaire 05

    Doucement mais sûrement, j'ai repris le chemin du blog et je suis plus que ravie de pouvoir reprendre un rythme régulier ici et j'espère que vous prenez plaisir à découvrir de nouveaux billets. Je vous remercie d'être fidèle au rendez-vous ou petit nouveau ...

    Au sommaire de cet inventaire, des romans, deux films, des séries.

    J'ai lu

     

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    • Le coeur entre les pages de Shelly King ( Préludes), chroniqué ici. Un premier roman sur les bienfaits de la lecture et la place importante que peuvent prendre les livres dans nos vies mais pas seulement. Une ambiance avec cette carte postale d'un petit quartier de la Silicon Valley.

     

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    •  Mrs McGinty est morte d'Agatha Christie ( Le livre de poche) , chroniqué ici. Une nouvelle enquête de Poirot qui doit élucider un crime vieux de quelques mois avant que le présumé coupable ne soit pendu.

     

    Emprunté à la bibliothèque

     

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    • Une vie entre deux océans de Margot Stedman. Après la seconde guerre mondiale, Tom accepte un poste de gardien de phare et emmènage avec sa femme, sur l'île de Janus. Seul un enfant manque à leur bonheur. Jusqu'au jour, où dans un canot échoué, ils découvrent le cadavre d'un homme et bébé, bien vivant ...  Une histoire bouleversante dont la lecture soulève tant de questions !

    Le pavé du mois

     

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    • Broadway limited de Malika Ferjourhk ( Ecole des loisirs) qui mérite son billet à lui seul tellement il déborde de personnages et d'intrigues. A venir donc ...

     

    Deuxième pavé entamé mais pas terminé encore

     

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    • Outlander, tome 2, Le talisman de Diana Galbadon ( J'ai lu). Ce nouvel opus commence très bien par une pirouette de l'auteur. Il me faut cependant trouver le temps d'en lire les 600 pages sans avoir à le transporter ...

     

    Au cinéma, j'ai adoré

     

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    • Un peu, beaucoup, aveuglément de et avec Clovis Cornillac et Mélanie Bernier et j'en ai parlé ici.

     

    J'ai aimé puis j'ai découvert que l'intrigue ne respectait pas les faits historiques donc je suis plus mitigée 

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    •  Les jardins du roi de et avec Alan Rickman, Kate Winslet et (le beau) Mathias Schoenaerts.

    Sous le règne de Louis XIV, André Le Nôtre est chargé de créer les jardins du château de Versailles. Il engage une femme paysagiste, Sabine de Barra et lui confie la création de la salle de ban extérieure. Avec son caractère affirmé et ses idées nouvelles, elle bouscule les codes et Le Nôtre. S'en suivent  de nombreuses découvertes et intrigues à la Cour pour la jeune femme ...

    Seconde réalisation de l'acteur britannique Alan Rickman prend de grandes libertés avec l'Histoire et je ne comprends pas cette démarche. Le choix de Kate Winslet pour incarner un personnage féminin fort s'avère judicieux mais Sabine de Barra n'ayant jamais existé , on peut se demander à quelle part de réalisme s'attacher... Il n'y a bien que Le Nôtre qui peut être ravi de se voir rajeuni ! Reste une histoire d'amour touchante et quelques scènes particulièrement réussies comme la rencontre entre le Roi et Sabine.

     

    Enfin coté séries, j'ai regardé :

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    • Disparue

    Diffusée sur France 2, cette série policière française pose son intrigue au coeur de Lyon et contre-attente, propose un scénario bien ficelé qui n'a pas à rougir de ceux de ses cousines anglo-saxonnes. Certes, la jeune adolescente qui disparaît n'est pas l'idée la plus originale, surtout avec après le très bon Broadchurch mais l'ensemble est très bien interprété et la ville est particulièrement bien mise en lumière.

     

    • Le final de la saison 4 de Scandal -

    Fidèle à elle-même, la série joue sur les rebondissements successifs. Rien n'est facile dans les coulisses de la Maison Blanche, encore moins pour Olivia Pope. Cette fichue intrigue du BC13 ne m'accroche pas du tout alors que j'ai adoré voir Mellie prend (enfin) plus de place dans cette saison 4.

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    • Le final de la saison 7 de Castle

    Cette septième saison a failli être la dernière, le renouvellement n'est arrivé que tardivement et j'ai particulièrement apprécié le soin apporté au final, qui aurait pu conclure les aventures de Castle. Les intrigues policières mériteraient d'être plus travaillées, à la longue, elles sont le point faible mais retrouver les personnages et suivre leur évolution est toujours intéressant. Rendez-vous pour découvrir ce que l'avenir réserve à Kate tant il est rare d'avoir un personnage féminin fort et sensible, qui ne soit pas le faire-valoir du héros ...

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    N'hésitez pas à partager vos derniers coups de coeur dans les commentaires et retrouvons nous prochainement, pour la suite.

  • Une réécriture moderne d'Emma par Alexander McCall Smith

    En 2013, pour célébrer les deux cents de la parution du roman Orgueil et Préjugés , The Austen Project a mis en place une récriture moderne par des auteurs modernes de l’œuvre de Jane Austen.  Une seule consigne, replacer l’intrigue et les personnages dans le monde d’aujourd’hui.

    Appréciant la plume d' Alexander McCall Smith, à travers sa série Isabel Dalhousie notamment, j’étais curieuse de découvrir comment il pouvait revisiter ce célèbre roman très marqué par son époque et le style de son auteure …

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    Présentation de l'éditeur : 

    Fraîchement diplômée de l’université, persuadée que désormais, elle sait tout de la vie, la jeune Emma Woodhouse revient habiter dans la maison familiale au cœur de la campagne anglaise. Riche et un peu snob, Emma s’entoure d’une cour d’amis qu’elle mène à la baguette. Elle organise des dîners, joue les entremetteuses et donne des leçons de vie à sa nouvelle protégée, Harriett, une jeune femme un peu naïve. Emma manipule les uns et les autres… au risque que ses petites manœuvres se retournent contre elle. Et pour quelqu’un qui croit tout savoir, Emma connaît mal son propre cœur. Une personne va ébranler la confiance indestructible de la jeune femme : son ami et voisin, l’impénétrable George…

    Premier haussement de sourcils : Le sous-titre choisi par l'éditeur pour la traduction française " les aventures d'une jeune frivole" étant complètement ridicule, ce n'est certainement pas un adjectif qui pourrait qualifier une héroïne de Miss Austen ! On peut y voir une jeune femme de bonne société qui aime la légèreté d'une conversation autour d'un pique-nique, rien de plus.

    Passons ...

    Deuxième haussement de sourcils : l’ensemble mis en place par l’auteur respecte l’œuvre de Jane sans en avoir le mordant. Si Austen dressait un portrait pas toujours flatteur de ses contemporains et de leurs mœurs avec humour et dérision, Alexander McCall Smith s’en passe. Il intègre avec justesse son "matériel de base" à son univers et Emma perd un peu de ses couleurs en rejoignant notre époque où elle devient un peu superficielle (jamais frivole, nuance)

    Notons aussi l’homosexualité supposée de l’un des personnages qui semble sorti de nulle et qui énervera les janiétes les plus strictes.

    Mais alors pourquoi s’infliger le supplice prétendu d’une telle lecture dans ce cas-là ?

    Parce que Jane Austen a créé des personnages forts que l’on prend plaisir à retrouver, pour quelques pages encore. Il n’y aura jamais d’austenerie aussi délicieuse qu’un roman de Jane, les maladresses seront nombreuses et notre jugement impitoyable. Néanmoins, si nous acceptons de passer par-dessus nos préjugés ( n’est pas Mr Darcy ?), il peut se cacher d’agréables lectures.  

    Au final, si la comparaison est inévitable et les différences évidentes, Alexander McCall Smith relève le défi en proposant une Emma, déterminée et sûre d’elle et pourtant si naïve quand aux relations et sentiments de ceux qui l’entourent qui se veut la cousine moderne de l’originale.

    Sous le regard attentif de ce cher Georges Knightley, la jeune femme va grandir et apprendre de ses erreurs tout en conservant ce qui fait d’elle une héroïne si attachante.

    Et quelque soit l’époque, qu’il est charmant de suivre le pas de deux de ces personnages …

     

     

    Emma ou les aventures d'une jeune frivole d'Alexander McCall Smith, chez Terra Nova. Sont aussi disponibles les récritures de Raison et sentiments (Joana Trollope) et Northanger Abbey (Val McDermid). 

     

  • Inventaire 04

    De l'utilité de faire des bilans ... Je pensais n'avoir pas beaucoup lu ni avoir été au cinéma et ce mois difficile pour le moral,  a été riche en bonnes choses !  

     

    J'ai lu ...

     

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    • Une autre idée du bonheur de Marc Levy (POCKET). Agatha a passé près de trente ans en prison et vient de s'évader. Lorsqu'elle croise la route de Milly dans une station-service, elle entraîne la jeune femme dans sa fuite sans lui révéler tout de suite de quoi il retourne. Chemin faisant et pendant cinq jours, elles se confient et opposent leurs visions de la vie :  Milly se rassure dans un quotidien aux jours semblables alors qu'Agatha veut vivre intensément ...

    En ajoutant cette touche d'histoire américaine contemporaine méconnue, l'auteur capte son lecteur et rend ce road-movie décalé et captivant. Le dénouement est touchant mais il m'a été difficile de réellement m'attacher aux héroïnes.

     

    Comme j'ai particulièrement aimé les trois romans suivants, je souhaite leur consacrer plus que quelques lignes, ils feront donc l'objet d'un billet, chacun.

     

     

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    • Le mois le plus cruel de Louise Penny ( Actes Sud, Babel noir)

     

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    • Manderley for ever de Tatiana de Rosnay (Albin Michel)

     

     

     

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    • Emma ou les aventures d'une jeune femme frivole d'Alexander McCall Smith

     

     J'ai vu ...

     

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    • Shaun le mouton (réalisé par : Mark Burton etRichard Starzac) est un petit bijou de simplicité et de légèreté. Le plaisir se cache dans les détails des personnages et décors, de la campagne à la ville, tout est soigné et ce film sans paroles se suit avec intérêt. C'est le genre de réalisation qui plait à tous, les références contemporaines nombreuses combleront les plus grands.

     

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    • En équilibre de Denis Dercourt, avec Cécile De France et Albert Dupontel. Inspiré d'une histoire vraie.

    A la suite d'un accident sur un tournage, Marc, cascadeur équestre est devenu paraplégique. Il fait la connaissance de Florence,  experte en assurances qui elle, a abandonné le piano étant plus jeune. Cette rencontre va bouleverser leurs existences . Loin des clichés, avec des acteurs touchants de sincérité, tout devient possible. A l'image de la force de vie du personnage principal. Il manque peut-être un petit je ne sais quoi de plus dans la dernière partie pour emporter encore un peu plus le spectateur.

     

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    • Indian Palace , suite royale réalisé par John Madden avec Maggie Smith, Judy Dench, Bill Nighy , Dev Patel et Richard Gere.

    Voir le premier opus est un plus mais ce second volet peut aussi être abordé comme un film indépendant. L'hôtel Marigold a la particularité d'héberger de nombreuses personnes à la recherche d'une retraite heureuse et enjouée en Inde. Ses directeurs, le jeune et dynamique Sonny et Muriel Donnelly songent à agrandir leur établissement. Ils partent en quête de partenaires financiers et attendent la visite d'un inspecteur anonyme tout en préparant le mariage de Sonny avec Susaina. Lorsqu'un client américain arrive à l'hôtel, le jeune homme voit en lui cet inspecteur qu'il faut charmer à tout prix et déploie des trésors d’imagination pour le satisfaire...

    Le casting anglais 5 étoiles, l'énergie débordante de Dev Patel et la présence clin d'oeil de Mr Gere font de cette comédie, un dépaysement complet. Le spectateur plonge au coeur de Bollywood avec de (trop peu nombreux passages dansés) et se retrouve entrainé dans ce feel-good movie qui remplit parfaitement son rôle, oubliés les problèmes du quotidien, le Marigold hôtel est là pour vous divertir ! Le regard sage et vieillissant de Maggie Smith apporte une émotion surprenante dans un décor aussi exotique et nous questionne sur la vie et le temps qui passe. C'est un coup de coeur pour moi, comme l'histoire de ours devenu anglais Paddington, revu en dvd qui me ravit toujours autant et qui garde l'essence des livres de Michael Bond.

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    J'ai dévoré ...

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    • Les deux saison de la série Broadchurch - une pépite britannique encore une fois qui nous plonge dans une intrigue policière dans une petite ville côtière où l’assassinat du jeune Danny Latimer pèse sur l'ensemble de la population. Parfaitement maîtrisé en première saison, le sujet ne s'épuise pas dans la seconde avec le procès du coupable et se paie même le luxe de rebondir assez adroitement avant une troisième saison prévue l'an prochain. J'en parlais déjà ici et là aussi, c'est un gros coup de coeur que je vous recommande plus que chaudement.